De meilleures conditions de travail à l’atelier Couture

« Katia en rêvait depuis 10 ans ! », c’est ainsi qu’Hervé Descreux confirmait au Comex, en juillet dernier, l’arrivée d’une belle innovation à l’atelier Couture.

Mesures d’exposition avec la Carsat, études ergonomiques avec l’Amebat, cet atelier n’aura pas manqué d’être observé à la loupe pour y améliorer les conditions de travail. Après un réaménagement des espaces, une révision de l’éclairage, la refonte du mobilier et des travaux de peinture et de revêtement des sols, ce sont les postures et manutentions de travail qui sont maintenant largement améliorées grâce à une toute nouvelle machine robotisée.

C’est en Italie que l’Activité aura finalement déniché une machine compatible avec nos matériaux. Elle trace et découpe la toile et la laine jusqu’à 50 mm d’épaisseur. Installée en juin dernier, elle aura nécessité une formation et quelques semaines d’adaptation pour appréhender le fonctionnement moderne de cette machine alimentée par informatique, quand tout se faisait manuellement auparavant. Katia, Murielle et Vanessa se sentent maintenant à l’aise. « Il fallait entrer dans les paramètres de mise en route de la machine dont il fallait comprendre la manière de fonctionner, explique Katia. Merci Vincent ! Il nous a bien aidées ». Vincent et Benoît au Bureau d’études accompagnent l’équipe dans l’amorce de la machine et fournissent les plans. « Il leur a fallu mieux comprendre le travail de l’atelier pour élaborer les plans précis que demande la machine. Nos échanges sont plus nombreux aujourd’hui », se satisfait Katia. Un premier point positif pour cette machine qui n’en manque pas.

Des atouts considérables 
Après le traçage et la découpe, la confection de matelas isolants compte aussi des étapes de piquage machine ou main (selon l’épaisseur) et de bourrage. Si le tracé et la découpe sont dorénavant effectués par la machine automatique, le reste du process de fabrication est bien manuel. « C’est un métier qui sollicite beaucoup les mains. Avant la machine, nous découpions la matière aux ciseaux. Elle nous permet de nous économiser et nous apporte un véritable confort physique », reconnaît Katia. Plus besoin non plus de s’étirer sur les très grandes tables de traçage !
Un travail moins physique et plus confortable mais aussi plus rapide et performant d’après Murielle et Vanessa. « La machine trace et coupe très vite – 17 matelas ce matin en 30 minutes – et nous permet de nous consacrer à autre chose, à des variantes, des produits nouveaux et plus diversifiés », se réjouit Murielle. Si le mieux-être au travail est l’une des ambitions de la machine robotisée, une autre est de permettre à l’Activité d’ouvrir de nouveaux marchés grâce au temps gagné sur les marchés historiques.

« On a aujourd’hui des séries de 300 à 400 matelas à livrer à la semaine, qu’on ne pouvait pas faire avant, reconnaît Katia. La machine est 50 à 75% plus rapide que nous ».

 

 

Publié le 8 janvier 2021

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